Ilexiste en Algérie 1.597 marchés dont 43 dédiés au commerce de gros de fruits et de légumes et 654 de détail et 623 sont des marchés hebdomadaires, mais mal répartis à travers le territoire national surtout pour les marchés de gros. Un décret exécutif fixant les conditions et modalités d'implantation, d'organisation et de

La différence de prix des fruits et légumes entre le marché de gros et celui du détail est conséquente, selon un compte-rendu établi ce samedi 14 mars par l’Union Générale des Commerçants et Artisants Algériens UGCAA. Le rapport indique que plusieurs légumes sont vendus au double de leur prix. Comme c’est le cas pour la laitue. Le prix affiché en gros se situe entre 20 et 50 dinars alors que le consommateur doit quant à lui payer 130 dinars. Ce qui représente une marge de 70 dinars soit plus du double par rapport au prix pratiqué en gros. Pour le chou vert, le céleri et les artichauts les prix passent du simple au triple. Le chou vert est vendu au marché de gros entre 15 et 20 dinars alors que chez les détaillants il s’affiche à 70 dinars. Le manque de marchés de proximité est en cause Contacté par TSA, El Hadj Taher Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA a estimé que la différence des prix est due principalement au manque de marchés de proximité. ” Il existe 43 marchés de gros au niveau national mais il y a un manque de marchés de proximité pour écouler la marchandise. Ce manque de marchés de proximité est l’une des causes du gonflement des prix “, a-t-il précisé. Pour résoudre le problème de la flambée des prix, le président de la commission nationale des mandataires de fruits et légumes, Mohamed Medjber, explique qu’” il faut revoir la notion des prix, il faut instaurer une marge bénéficiaire”. Il a ajouté que tant qu’il n’y aurait pas de seuil ” le vendeur au détail prendrait la marge qu’il veut “. Des consommateurs mécontents Le 14 Mars des habitants de la wilaya de Béjaïa sont sortis pour protester contre la cherté de la vie. L’association de protection des consommateurs APOCE a appelé de son côté à une campagne de boycott de certains produits vu les leurs prix exorbitants. Mustapha Zebdi, président de l’association explique que l’initiative fait suite à plusieurs demandes de consommateurs qui en ont ” ras-le-bol ” de la cherté de la vie. Source

Enoutre, en prévision du mois de ramadhan, dont la nuit du doute est prévue pour le lundi 12 avril, Mohamed Kharroubi a assuré que «les préparatifs vont bon train en vue d’assurer un approvisionnement régulier des marchés nationaux en légumes, fruits, viandes rouges et blanches». A ce propos, il a affirmé que la disponibilité des produits agricoles durant le mois
Aperçu du marché Need a report that reflects how COVID-19 has impacted this market and its growth? Aperçu du marché Le marché algérien des fruits et légumes devrait enregistrer un TCAC de 5,8 % au cours de la période de prévision 2022-2027. Le marché algérien des fruits et légumes est moins affecté par la pandémie mondiale, Covid-19. Pour maintenir les chaînes d'approvisionnement alimentaire fonctionnelles, les systèmes alimentaires et de santé ont été autorisés à rester ouverts dans le pays. Malgré l'interdiction des voyages internationaux et nationaux, les services de transport de nourriture en Algérie ont été autorisés pour éviter les pénuries. Ainsi, le Covid-19 n'a pas causé beaucoup de dégâts sur le marché algérien des fruits et légumes. Le marché intérieur des fruits et légumes en Algérie est relativement important par rapport aux autres pays d'Afrique du Nord, comme le Soudan et l'Égypte. En plus de répondre à ses besoins domestiques, le produit est également exporté vers d'autres pays. Bien que les fruits et légumes soient exportés d'Algérie, les besoins intérieurs sont élevés dans la région. Les segments de la pomme de terre, de la tomate et de l'oignon sont en plein essor ces dernières années. Selon la FAO, la production de pommes de terre représente 4,7 millions de tonnes métriques suivie de l'oignon avec 1,7 million de tonnes métriques et de la tomate avec 1,6 million de tonnes métriques en 2020. Dans le segment des fruits, la pastèque domine le marché algérien. La production de pastèque représente 2,3 millions de tonnes métriques, suivie des oranges avec 1,2 million de tonnes métriques. Les tendances indiquent clairement que le marché algérien des fruits et légumes va connaître une croissance saine au cours de la période de prévision. Scope of the report The Algeria Fruits & Vegetables Market is segmented by Fruits and Vegetables. The report includes Production Analysis Volume, Consumption Analysis Value and Volume, Export Analysis Value and Volume, Import Analysis Value and Volume, and Price Trend Analysis. The report offers market size and forecast in terms of value in USD million and volume in million metric ton for all the above-mentioned segments. Report scope can be customized per your requirements. Click here. Principales tendances du marché La pomme de terre domine le marché Selon la FAO, la pomme de terre est l'un des principaux légumes phares du marché algérien, la production de pomme de terre représente 4,7 millions de tonnes métriques en 2020. Il y a également une augmentation progressive de la superficie cultivée en pomme de terre de 2017 à 2020. La production de pomme de terre est attendue. à augmenter pour répondre aux besoins domestiques de la population algérienne. Par exemple, la consommation annuelle de pommes de terre par habitant en Algérie est passée à 65,0 kg en 2018, ce qui à son tour augmente la demande de pommes de terre, stimulant ainsi le marché des légumes au cours de la période de prévision. To understand key trends, Download Sample Report Le commerce régional élevé des dattes stimule le marché Bien que la pastèque et l'orange représentaient environ 30,0% de la production totale de fruits en 2020, les dattes sont un autre produit commercial majeur dans le segment des fruits algériens. Selon la FAO, les dattes sont l'un des principaux fruits produits en Algérie, représentant 1,2 million de tonnes métriques de production en 2020 contre 1,1 million de tonnes métriques en 2019. Selon ITC Trademap, la valeur des exportations de dattes a atteint 52,3 mille USD en 2017 par rapport à à 37 500 USD en 2016. Cette exportation en augmentation rapide indique la croissance du marché. Les principales destinations d'exportation des dattes algériennes sont la France, la Russie et l'Espagne. Parmi tous les pays importateurs, la France et la Russie détiennent ensemble 50,6% de la valeur totale des dattes exportées d'Algérie. Table of Contents 1. Hypothèses de l'étude et définition du Portée de l'étude2. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE3. RÉSUMÉ4. DYNAMIQUE DU Aperçu du Facteurs de Contraintes du marché5. SEGMENTATION DU Type analyse de la production en volume, analyse de la consommation en volume et en valeur, analyse des importations en valeur et en volume, analyse des exportations en valeur et en volume et analyse de la tendance des prix Des Des légumes6. SCÉNARIOS DE COMMERCE INTERNATIONAL ET DE Pomme de Des Olives7. ANALYSE Analyse Analyse de la chaîne de Politiques gouvernementales8. ANALYSE Analyse du réseau de distribution et de la vente au Liste/profil des acteurs clés9. OPPORTUNITÉS DE MARCHÉ ET TENDANCES FUTURES10. UNE ÉVALUATION DE L'IMPACT DU COVID-19 SUR LE MARCHÉ You can also purchase parts of this report. Do you want to check out a section wise price list? Frequently Asked Questions Quelle est la période d'étude de ce marché ? Le marché du marché algérien des fruits et légumes est étudié de 2017 à 2027. Quel est le taux de croissance du marché Algérie Fruits et Légumes? Le marché algérien des fruits et légumes connaît une croissance à un TCAC de 5,8 % au cours des 5 prochaines années. 80% of our clients seek made-to-order reports. How do you want us to tailor yours?
Lacourgette est cédée entre 100 et même à 120 DA (contre 60 DA une semaine auparavant), la carotte entre 80 et 120 DA/kg et les aubergines entre 70 et 80 DA/kg. Les prix de l’oignon et de la pomme de terre sont, par contre, restés quasiment stables, et s’affichent entre 40 et 50 DA/kg. Les étals du marché de Bachdjarah affichaient, en revanche, des prix À l'instar de nombreux pays, l'Algérie est impactée par la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine et le ralentissement de l'économie au niveau mondial. L'inflation a explosé dans le pays. La dernière note de l'Office national des statistiques ONS portant sur l’indice des prix à la consommation indique une hausse de 10,86 % entre avril 2021 et avril 2022, alors que le taux d’inflation annuel a atteint 9,71 %. Ainsi, selon ce rapport, l’évolution des prix des biens alimentaires est de +15,3 %. Des biens qui ont affiché un taux de +4,3 % par rapport au mois précédent et de 15,3 % comparativement à avril 2021. Ce rapport indique que par rapport au mois de mars 2020, les chiffres sont en hausse puisque l’inflation était de 9,32 % et la variation annuelle de 9,67 %. Inflations des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées L'indice général des prix à la consommation en Algérie, calculé sur la base d’observations effectuées à travers 17 villes et villages, a enregistré une hausse de 2,37 % au mois d’avril 2022 par rapport au mois précédent. Les prix des biens alimentaires ont, de leur côté, affiché une variation de +4,36 %. Cette inflation a notamment touché les produits alimentaires, qui ont connu la plus importante augmentation. Dans la catégorie alimentaire et des boissons non alcoolisées, les prix ont augmenté de 15,72 % en une année. Même tendance pour l’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger. Les prix des produits agricoles en forte hausse en 2022 Dans cette catégorie, les prix des produits agricoles frais se sont distingués par une augmentation de 7,1 %. En dehors des œufs, qui ont accusé une baisse de 0,5 %, le reste des produits a affiché des variations positives. Les plus importantes ont concerné les fruits et légumes respectivement +14,7 % et +11,0 % et la viande de poulet +12,0 %. La flambée a caractérisé essentiellement la pomme de terre, avec plus de 63,0 %. Inflation des prix des services en Algérie Par ailleurs, du côté des produits manufacturés non alimentaires et services, les prix ont enregistré une croissance de +0,2 % en avril 2022 par rapport au mois écoulé. Les services ont par ailleurs observé une variation de +0,7 %. En avril 2022 et par rapport au même mois de l’année précédente, l’évolution des prix des produits manufacturés était de +6,5 %, celle des services de +3,7 %. Les statistiques confirment les prévisions de la Banque africaine sur l'inflation en Algérie Il faut dire que l’Algérie subit de plein fouet l'inflation mondiale. Les chiffres de l'ONS confirment donc les prévisions de la Banque africaine de développement, qui estime que l'inflation en Algérie devrait augmenter en 2022, compte tenu de la tendance à la hausse des prix mondiaux et d'une politique monétaire qui devraient rester expansionnistes ». Cette banque avait souligné qu' après le choc négatif de la pandémie et la chute des prix du pétrole en 2020, l'économie algérienne a commencé à se redresser en 2021 avec une croissance de 4,0 %, après une contraction de 4,9 % en 2020. La croissance a été soutenue par la reprise de la demande extérieure, principalement pour le pétrole, dont la production a augmenté et les prix sont en hausse ». Lesprix des fruits et légumes sont montés en flèche ces derniers jours, le prix de la pomme de terre, aliment de base chez les algériens a atteint les 100 dinars, les oignons 50 dinars alors que la tomate est cédée à 60 dinars. Les petits ppois pourtant légume se saison a atteint 150 dinars te les artichauts se vendent à 50 dinars. Pendant ce temps là les
Temps de lecture estimé 45 secondes Les marchés des fruits et légumes connaissent une flambée remarquable ces dernières semaines en Algérie. C’est ce qu’annonce l’APS après avoir constaté une envolée de produits tels que les oranges ou les pommes, entre autres. Cette augmentation serait due, selon un des commerçants approchés, à la mise-en-avant de produits hors-saison. Les fruits et légumes cultivés sous serre exigeant plus de moyens, ceux-ci voient leurs prix augmenter de 200% pour certains. Ainsi, les pommes locales peuvent atteindre 200 DA/kg, malgré une qualité moyenne. Les oranges 160 DA/kg ou bien les haricots verts 500 DA/kg. Demeurent certains produits tels que les artichauts, les fèves ou les carottes dont le prix n’a pas bougé. Une très mauvaise nouvelle pour un bon nombre de citoyens qui comptent principalement sur ces marchés pour remplir leurs stocks. Un marchand interrogé sur place par l’APS précise même que ces prix ne risquent pas encore de baisser. Rappelons que la période du Ramadan qui se profile, ne présage de surcroît, aucune amélioration à ce niveau. Related Tagsflambée des prix fruits & légumes algériefruits & légumes algérie

DzairDaily vous dévoile les prix dans ce qui suit, dans son édition du 8 août 2022. En effet, le citoyen algérien a fait face à une hausse des prix des fruits et légumes avant et après la période de l’Aïd El Adha. Cette période enregistre chaque année une flambée des prix des produits de large consommation. Cependant, les marchés en Algérie ont connu, ces jours

Rien n’échappe à la tendance de l’augmentation puisque les prix des pâtes alimentaires, fruits et légumes, féculents et légumes secs ont tous connu une hausse depuis le début de l’année 2021. Une cherté qui vient porter le coup de grâce au pouvoir d’achat du citoyen déjà affecté par une année de crise sanitaire. Par Thinhinene KhouchiLa majorité des prix des produits agricoles, les prix des légumes secs, des pâtes et autres ont enregistré une augmentation depuis le début de l’année en cours. En effet, depuis le début de la crise sanitaire à ce jour, les prix des différents produits alimentaires de large consommation n’ont pas cessé d’augmenter au niveau national. Ceux des produits alimentaires ont, en moyenne, augmenté de 5 %. Afin de constater cette hausse, un tour dans les différentes surfaces de denrées alimentaires de la capitale ainsi que les marchés s’est imposée. Au niveau du rayon pâtes, on remarque rapidement une augmentation. Le kilo de couscous, à titre d’exemple, est à 150 DA contre 110 DA il y a quelques semaines seulement. Le paquet de pâtes de 500g est affiché à 65 DA. Le prix d’un kilo de riz dépasse les 120 DA. Du côté des légumes secs, les lentilles sont à 180 DA, les haricots secs à 290 DA. Concernant les légumes au niveau des marchés, la pomme de terre est proposée à plus de 55 DA, les tomates à 80 DA, les oignons à 60 DA. Pour ce qui est des fruits, les oranges sont proposées à 160 DA, mandarines et bananes sont affichées entre 200 et 250 DA. À propos de la flambée des prix, le président de l’association El Aman» pour la protection les consommateurs, Hacène Menouar, a estimé que le déséquilibre entre l’offre et la demande, le manque de marchés de proximité et l’absence de contrôle sont les raisons de cette augmentation». On demande à ce qu’il y ait un contrôle, à commencer par l’industriel avec un sous-détail des prix, afin de comprendre si c’est une entente entre les opérateurs pour faire augmenter les prix ou si la hausse est justifiée», a ajouté le même responsable, estimant que c’est la seule solution en vue de garantir le respect des prix. En revanche, un autre responsable de la même organisation considère que le facteur responsable de cette hausse des prix serait la dévaluation du dinar», ce qui implique que tous les produits importés, notamment ceux de la matière première, ont subi une augmentation. Augmentation prochaine de tous les produits contenant du sucre…Les jus, gâteaux, yaourts, boissons gazeuses et tous les produits qui nécessitent du sucre dans leur fabrication vont connaître une hausse engendrée par l’augmentation de 10 % du prix du sucre chez les fabricants depuis dimanche dernier. Cette déclaration a été faite par le président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement Apoce, Mustapha Zebdi, qui a dénoncé ces augmentations anarchiques et injustifiées. De son côté, lors de son passage sur une chaîne privée, Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans, a assuré que le sucre destiné à la consommation ne connaîtra pas d’augmentation car son prix est officiellement fixé à 90 DA depuis 2011. Mais concernant les fabricants des produits qui contiennent du sucre qui ont dû acheter cette matière première au prix nouveau, effectivement, ils vont augmenter le prix de leurs produits», dira Boulenouar, précisant que si le prix de la matière première a augmenté, il est normal que le prix de la matière produite augmente systématiquement». Il citera les produits qui vont donc connaître des augmentations, notamment les jus, gâteaux secs, boissons gazeuses, miel, confiture, bonbons, chocolat, les pâtes qui contiennent du sucre aussi et autres produits contenant cette matière première. En outre, Boulenouar a tenu à souligner que les fabricants doivent informer les citoyens quant à l’augmentation de leurs produits et en cas de baisse du prix du sucre ils doivent aussi baisser le prix de leurs produits. A cette occasion, critiquant l’absence totale de communication des producteurs algériens, Boulenouar a appelé ces derniers à informer les consommateurs en cas de hausse et de fixer la date et la marge d’augmentation de leurs produits dont la matière première est le K.
Lahausse des prix est repartie de plus belle. C’est une nouvelle opération à peine voilée au mépris du pouvoir d’achat des franges démunies de la société algérienne, loin de toucher un salaire décent, et qui sont littéralement touchées de plein fouet par la nouvelle hausse des prix des produits de première nécessité ainsi que Économie Une grande vente directe de produits à prix coûtant est organisée jeudi à Paris et en banlieue par le PCF et le syndicat paysan Modef. Semaine animée pour les fruits et légumes, et qui ne fera certainement qu'amplifier le débat sur leurs prix. Jeudi 21 août, le syndicat paysan Modef et le Parti communiste organisent, comme tous les étés depuis quatre ans, une grande vente directe 60 tonnes de produits à prix coûtant, à Paris et en banlieue, avec Marie-George Buffet en invitée vedette. L'objectif est de dénoncer les marges de la grande distribution. "Les prix sont élevés à la consommation, bas à la production, et la moitié des producteurs ont disparu en trente ans", s'enflamme Raymond Girardi, le secrétaire général du Modef. Puis vendredi et samedi, les Français découvriront des opérations de promotion devant et dans les magasins, organisées main dans la main par les producteurs – du syndicat agricole FNSEA cette fois – et les distributeurs. Pour ce faire, ils ont reçu l'aval du gouvernement, qui a autorisé ces opérations spéciales car les prix des légumes d'été, courgettes, tomates et melons principalement, sont... anormalement bas, et qu'il faut liquider ces stocks périssables ! Alors même que l'offre était importante et les prix modérés, les consommateurs ont boudé ces produits, ce qui a fait chuter les prix. Une situation qualifiée de crise par le ministère de l'agriculture. Pour ajouter à la confusion, les prix des fruits à noyaux prunes et abricots, eux, sont plus élevés que la moyenne, car la récolte est faible, à cause d'un gel tardif au printemps. Difficile pour un non-spécialiste de se forger un avis sur la réalité des prix. D'autant que les chiffres publiés par ceux qui s'évertuent à prouver que les prix sont hauts, et ceux qui tempêtent qu'ils sont bas, divergent. Dernier épisode en date, une étude réalisée par l'association Familles rurales et publiée mardi 19 août par La Croix. Elle démontre que le coût pour un couple avec deux enfants de plus de 10 ans respectant les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, soit 400 grammes de fruits et légumes par jour, s'élève cet été à 131 euros, soit 12,6 % du smic. Interfel, qui représente la filière du producteur au distributeur, lui a répondu dans un communiqué reprochant à Familles rurales des calculs peu représentatifs. Selon elle, le budget mensuel, sur l'année, s'élèverait à 72 euros. UN PRIX MOYEN AU KILO DE 1,98 EURO Cher, pas cher ? Chaque camp tranche différemment. "Certains produits sont vendus à des prix compétitifs, après, tout est question de choix personnel", explique Jérôme Bédier, le président de la Fédération du commerce et de la distribution FCD. Pour le prouver, celle-ci a mis en place un indicateur, appelé "5-1-2", pour "5 produits pour plus de 1 kilo et moins de 2 euros", soit une consommation quotidienne pour deux personnes, et démontre, exemple à l'appui, que c'est possible. Angélique Delahaye, présidente de la Fédération nationale des producteurs de légumes, une branche de la FNSEA, ajoute un dernier argument "En moyenne, les fruits et légumes, au kilo, coûtent de 2 à 3 euros. Si on compare au reste de la gamme alimentaire, ils font partie des produits les moins chers." Mais dans un contexte d'inflation des prix alimentaires sur l'année, le sujet déjà sensible est devenu explosif. Selon TNS Worldpanel, le prix au kilo moyen s'est élevé à 1,98 euro en 2007, contre 1,92 en moyenne entre 2002 et 2006. D'après les relevés de l'Insee, entre juillet 2007 et juillet 2008, les fruits ont augmenté de 20 %, aléas climatiques obligent, les légumes n'ont gagné que 1 %. Observer les indices de prix à la consommation de l'Insee permet surtout de comprendre que les prix varient énormément d'un mois sur l'autre, contrairement au reste des dépenses alimentaires, et qu'avoir des repères n'est pas aisé. Car c'est bien là la particularité du prix des fruits et légumes, être très fortement dépendant de l'offre et de la demande. Ces deux données sont elles-mêmes liées à la météo, qui influe aussi bien sur le volume de production que sur les envies de consommation, souvent décalés de surcroît. Après des années d'antagonisme entre producteurs et distributeurs, les professionnels délivrent désormais le même message il est possible d'acheter des produits bon marché, chaque semaine, en suivant l'offre et les saisons. Même si les producteurs, comme aujourd'hui ceux de melons, se demandent encore pourquoi une pièce vendue par eux 75 centimes peut se retrouver sur les étals à plus de 2 euros. "N'oublions pas les frais de conservation ou le transport. Faisons comprendre que le prix moyen au kilo n'est pas scandaleux, et arrangeons-nous pour que dans la filière, chacun gagne sa croûte", propose Mme Delahaye. Même si le Modef critique l'opération, le reste des acteurs veut jouer le jeu, en cas de crise sur certains produits, des ventes au déballage. Elles se tiendront les 22 et 23 puis les 29 et 30 août, et enfin les 8 et 9 septembre. Un outil utilisé une première fois en 2007 pour les pêches et les nectarines, et qui pourrait se généraliser grâce à une simplification de la procédure administrative. Il faut pour l'instant un accord du ministère de l'agriculture et de Bercy pour autoriser ces opérations d'urgence. L'avantage est que tout le monde peut s'y retrouver le gouvernement, car les Français, inquiets de leur pouvoir d'achat, peuvent acheter des produits bon marché ; les consommateurs, pour la même raison ; les producteurs, qui vendront un produit qui avait du mal à trouver preneur et espèrent que l'opération permette un redressement des prix, une fois les surplus écoulés. Enfin, la distribution peut y trouver son compte, car les promotions attirent les clients dans les rayons. Laetitia Clavreul Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Wmigw. 143 59 163 132 381 188 50 335 261

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